Vu hier l'archi-buzzée bombe horrifique de Laugier : Martyrs.
Sans surprise, la chose démarre bien, revenge movie style, avant de partir à vau-l'eau et de sombrer dans la pire des justifications : l'argument métaphysico-pouêt-pouêt-me-voilà. Le jour où nos cinéastes de genre se borneront à entrer dans la cour carrée du bis efficace et cesseront de s'embarquer dans des délires post-kubrickiens revisités à la sauce Dreyer, on aura fait un grand pas en avant. Messieurs les producteurs, faites votre taf : cadrez moi tout ça !
Et encore, ce n'est rien à côté de l'abominable (j'insiste sur le minable) Vinyan de Du Welz. Vinyan, c'est un peu Blueberry en Birmanie, un trip migraineux qui désamorce tous ses effets à force d'en rajouter : infra-basses, délire sous acide, outrance systémique. Le cinéma de genre à son plus haut niveau d'artifices péteux. Besoin d'une cure de Predator et de Sans Retour moi...
Derniers coups de coeur de l'automne
Il y a 6 ans
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